SUVEXPEDITION, le blog des baroudeurs Tout Terrain

Bonjour les SUVistes

Pour la 2eme année consécutive, Baroudtruck organise son raid hivernal à travers la Scandinavie.

Cette année nous atteindrons la Finlande par les pays Baltes.

Autre innovation, nous avons investi dans un monospace 7 places, quatre roues motrices. 

Bonjour les SUVistes

Pour la 4eme année consécutive, Baroudtruck organise son voyage au Maroc.......

Bonjour les SUVistes

reprenons notre voyage, qui nous avait mené dans les dunes de Cheggaga. Morad le roi du désert nous propose un autre lieu de bivouac plus à l'intérieur du massif des dunes de Cheggaga. Nous voilà repartit à travers des pistes sablonneuse toujours bordées d'une végétations inhabituelle ressemblant à de véritables cultures agricoles.

Par la radio de bord, qui relie nos véhicules, on apprends que l'on va s'arrêter pour ramasser du bois mort destiné au petit feu du bivouac de ce soir.

Le paysage verdoyant se transforme en un immense espace recouvert de petites dunettes assez faciles à franchir.

et soudain les grosses dunes apparaissent. Et c'est au pied de celles -ci que nous planterons notre bivouac......Mais en voulant manœuvrer pour positionner Béber   en fonction du vent qui sévit pratiquement en permanence, je m'ensable.....

Alors du coup on installe le bivouac là où il est.....Demain avec la rosé de la nuit le sable sera plus dur, et on aura plus de chance de le sortir de là. De plus l'eau servant à la vaisselle sera vidée aux pieds des roues AR durcissant le sable.....Une technique à Morad......

Le vent devient plus virulent et nous sommes obligés de manger dans la tente gonflable. Au moins nos amis auront connu les inconvénients d'un vent de sable!!!

Et certains préféreront dormir dans leur Duster plutôt que sous la tente, malgré une position assez inconfortable.

Le lendemain très tôt Morad nous quitte, car il dois servir de guide à des américains.....

Après un petit déj des plus copieux, et un démontage en règle du bivouac, je me risque à dégager Béber de son ensablement . Je dégage simplement le sable devant les roues, je passe la seconde petite, et voilà notre Berliet qui s'ébroue lentement de sa position.

Notre objectif aujourd'hui étant de rallier Foum Zguid en traversant le fameux lac Iriqui. Cette  traversée est un peu crispante, car les pluies de cet hiver on rendu le lac moins porteur, surtout pour un camion de 10 T. D'ailleurs à un moment donné, je constate que la surface du lac devient plus foncée, et je décide de changer de trajectoire......Mal m'en a pris c'est pire de ce côté et à un mètre près on a vraiment failli y rester.....Et un camion pris dans un shott c'est 2 à 3 jours de pelletage.

Enfin Foum Zguid est en vue. On en profite pour faire une pause casse croûte bien méritée......

Cette petite ville aux portes du désert, est en passe de devenir une grande ville de garnison....De nombreuses constructions jalonnent l'entrée de Foum Zguid. mais la petite place centrale est toujours aussi sympa et nous en profitons pour faire quelques réapprovisionnements de vivres. Puis à la sortie de la ville nous nous rendons dans une station service que l'on connait bien puisque l'an passée nous avions sympathisé avec le propriétaire. Un marocain ayant travaillé prés de 20 ans dans les mines de charbon en Lorraine, et qui une fois à la retraite,  est retourné au pays pour y monter cette petite station service et une petite compagnie de transport de personnes. Mais, nous a t'il indiqué il a toujours une petite maison en Lorraine, où il retourne une fois l'an faire la fête avec ses anciens collègues. Le dernier bivouac pour nos amis se déroula dans un petit paradis de ma connaissance, au milieu d'une palmeraie bordant un petit cours d'eau, et surplombée par une mjestueuse falaise. Ce soir comme c'est leur dernier bivouac, avant leur retour sur Marrakech, je sors le grand jeu, et je leur concocte un succulent magret de canard, suivi de bananes flambées au rhum de la jamaique......

Bonjour les SUVistes

Enfin de retour de notre expédition au Maroc.

Partit le 9 mars 2015, des Alpes de Haute Provence, Jef et moi à bord de notre sympathique Berliet dénommé "Béber", nous arrivons vers 18h au port de Sète. Embarquement vers 20H, puisque les camions embarquent toujours les derniers. Départ du bateau de la compagnie GNV, superbe bateau italien qui va nous transporter jusqu’à Tanger en moins de 40H. La cabine  très confortable, est déjà occupé par un jeune marocain, avec lequel nous lions facilement conversation. Le seul bémol sur les bateaux de cette compagnie, est le prix exorbitant des repas.

 Le 11 mars,arrivé au Maroc, les formalités douanières se passent sans problème, et nous prenons la route en direction de Marrakech que nous devons atteindre vers le 20 mars. Ce qui nous laisse largement le temps de trainer en route et d'admirer la côte Atlantique.

Premier arrêt dans un camping de Moulay Bessalame au sud de d'Assilah, car il faut préciser que le camping sauvage est interdit le long de la côte ......

Et là...........premier problème......Notre régulateur  gérant notre panneau solaire, prends feu!!!

heureusement nous avions installé un coupe circuit ce qui neutralisa immédiatement l'incendie sans provoquer de gros dégats.

On restera dans ce camping 5 jours le temps de réparer et de finir quelques améliorations techniques comme le coin sanitaire de nos bivouacs, ou de faire quelques retouches de peinture. C'est dans ce camping que l'on rencontrera un  sympathique hollandais qui voyage à travers le monde à bord d'un Magirus Deutch de 1932......Un bijou

Puis le 17 mars on décide de lever le camp, et de nous diriger vers Casablanca, où nous trouverons un nouveau camping au bord de la mer pas très loin de cette ville.

Le lendemain sous la pluie on continua vers Marrakech par de pittoresques petites routes.

Devant récupérer nos clients adhérents que le 21, on décida de faire une halte dans un camping très connu en péripétie de Marrakech " Le relais 4X4" tenu par un français.

Un soir ayant la flemme de faire le repas, on se rendit au resto de ce camping où on fit la connaissance d'un jeune couple, dont la fille fait fabriquer des chaussures de sa création  au Maroc,afin de les commercialiser en Europe, et le garçon qui vit dans un vieux autocar, loue des chapiteaux sur des événements musicaux. Sympathique soirée passé en leur compagnie.

Bon il se fait tard......La suite demain

Bonjour les SUVistes

EXPEDITION ALGERIE MADAGASCAR 

Fort du succés de la première expédition sur Tombouctou, le Présidenr de la République de l'époque, Gaston Doumergue demande à André Citroën de pousser jusq'a Madagascar.........

Le 24 janvier 1924, Louis Audouin-Dubreuil quitte Colomb-Béchar en Algérie, avec 3 autos chenilles, pour arrivé le 2 février à Tombouctou. Le trajet retour, soit près de 2000 km s'effectuera en 7 jours, un exploit pour des véhicules ayant une vitesse maxi de 40 km/h, surtout quant on connait le terrain de ces régions.

Dés le retour de cette mission, A Citroën annonce son intention de créer une ligne régulière entre l'Afrique du Nord et l'Afrique Occidental Francaise.

Conformément au souhait du Présdent Doumergue, une troisième expédition quitta Comomb -Béchar le 28 octobre 1924, pour rejoindre Madagascar.

Constitué de quatre groupes de 2 auto chenilles chacune,  sous la responsabilté de Mr Haardt,  et de Mr Audouin-Dubreuil.

Le premièr devait rejoindre le port de Mombassa

Le deuxième le port de Dar el Salam

Le troisième le port de Mozambique

Le quatrième  le port du Cap

Dans chacuns de ces ports,les voitures embarqueront pour se retrouver à Madagascar en août 1925.

Ces auto chenilles, recoivent une caisse en duralumin, et se voient atteler une remorque

Bonjour les SUVistes

Revenons à nos auto chenilles Citroën.......

Dénommées 10 HP, ces auto chenilles, sont construites avec un moteur de voiture de tourisme Citroën, de type B2 développant 20CV à  2100 t/mn ayant une cylindrée de 1452cm3,consommant  entre 6 et 30l  .Le pont arrière est muni d'un démultiplicateur permettant en combinaison avec la boite de vitesse, d'obtenir six multiplications différentes, ce qui permet de marcher pour la même vitesse de rotation du moteur, à des allure situées entre 3 et 40 km/h suivant l'état du terrain et du relief.Le poids de ces autos chenilles est de 1500 kg en charge.

Après tous ces essais jugés positifs,( plus de 20 000  km parcourus sous la responsabilité de Mr Haardt, celui de la Croisière Jaune en personne) le grand jour arriva........

La mission; rejoindre Tombouctou en partant de Touggourt.

Cinq auto chenille Citroën seront détachées à cette expédition, baptisées:

-Scarabées-d'Or

-Croissant -d'Argent

-Tortue- Volante

-Chenille-Rampante

-Boeuf-Apis

Ces 5 véhicules quittent Touggourt le 17 décembre1922. Pour éviter les fameux rezzous( attaque en vue d'un pillage)venues du Rio de Oro, devenue quelques années plus tard le Sahara  Espagnol, le convoi évolue le plus serré possible, permettant une meilleure défense.

Le 18, ce dernier atteint Ouargla, le 21 décembre In-Salah, le 3 janvier Kidal au Mali et le 7janvier 1923, Tombouctou est en vue.....

Bivouac près de Ouargla.

André Citroën et son épouse, Mr Adolphe Kégresse dont nous avons déja parlé, et le général Estienne sont présents à l'arrivée du convoi, qui connu tout de même quelques mésaventures, notamment aprés les premiers 300 kms ; le parcours trés technique eu raison du stock de chenilles de rechange initialement prévues pour le trajet retour.

André Citroën, présentant l'itinéraire de la mission 

Le 22 mars, à l'occasion du cinquentenaire de la Société géographique, fêté dans le grand amphithéatre de la Sorbonne, une conférence retraçant le déroulement de cette expédition, fut faite par Mr Citroën lui même.

Il retraça, la géne de la tentative, les raisons qui la lui firent décider, les minutieux préparatifs qu 'elle nécessita, la construction du matériel, le choix de ses chefs et de ses exécutants, et enfin la réalisation de cette expédition sur les 3200kms qui séparent Touggourt de Tombouctou, et le reour de Tombouctou à Touggourt......

D'après les journalistes du journal "l'Illustration" (aujourd'hui disparu) son récit fut instrustif, pittoresque, et émouvant.

Sa conclusion n'en fut pas moins prometteuse pour l'avenir; 

"le premier résultat et le plus apparent, c'est que le problème des transports au Sahara vient de recevoir une solution pratique. Désomais, nos postes militaires ne seront plus isolés ......................

Grâce aux autos chenilles, les distances sahariennes se sont contractées dans la proportion de 30 à 1.les 3000 kms de Touggourt à Tombouctou en auto chenille équivalent à 100 km à dos de chameau

Aussi  peut on prévoir à brèves échéance le développement du grand tourisme saharien en auto chenille. Il suffit d'organiser le ravitaillement et le jalonnement du désert. Pour le ravitaillement, on peut espérer que de grandes compagnies pétrolières sauront organiser , dans des délais rapides et grâce au concour des caravanes chamelières, des dépôts d'essence dans les postes principaux qui existent déja, au nombre d'une trentaine dans le centre du Sahara.Quand au jalonnement des routes, il sera excessivement facile. Sur les parties de route non sableuses qui sont en "regs" ou en sol dur, des poteaux indicateurs montreront leur direction aux touristes.Dans les parties sableuses, où les traces des chenilles elles mêmes, sont rapidement recouverte de sable, il sera aisé d'assurer la direction aux voyageurs, en construisant des pyramides assez élevées qui serviront de points de repère.

C'est donc un monde nouveau qui s'offre au tourisme automobile:tourisme passionnant entre tous parmi la magie et la majesté de ces plaines de sable fuyant à l'horizon et se colorant à chaque heure du jour de tons divers.

Ainsi, seront pratiquement élargies les limites de cette Grande France, dont à bien mérité, par le succès de son effort, l'industie française"

Nous sommes, je vous le rappelle en  mars 1923.......

Mr Haardt remis aux autorités locales de Tombouctou le premier courrier transporté par automobile, sur ce parcours. 

Bonjour les Suvistes

CITROEN ET RENAULT

deux constructeurs d'automobile francais célébres encore de nos jours, ont contribués largement, à la découverte des régions sahariennes; Citroën et Renault.

Tout le monde a entendu parlé des fameuses  autos chenilles Citroën , qui ont contribuées pour une bonne part à la réussite de la "croisière jaune"

André Citoën en effet, envisagea la construction de véhicules spéciaux qui devrait de vaincre les immensitées désertiques de la région saharienne.

Mais avant de lancer ces véhicules dans la grande aventure, de nombreux essais furent réalisés en France. La "mer de sable" de la forêt de Senlis, celle de Fontainebleau et la dune du Pyla près d'Arcachon recurent la visite de ces prototypes........

Après ces débuts prometteurs, les essais se déroulèrent en Afrique aux alentours de Touggourt, sous la responsabilité de M Audouin Dubreuil , qui recherchait systématiquement les terrains les plus difficiles.

Ondoit a Mr Kégresse, ingénieur de formation, qui fut attaché auprès du service automobile du Tsar de Russie, l'invention des propulseurs à chenille qui fut installées sur les autos Citroën.

Bonjour les SUVistes

La mission Wauthier, action combiné de l'avion et du camion

En 1933, une expédition réunissant un avion trimoteur "SCPA-218 et 2 camions Latil, sous les ordres du capitaine Wauthier, reçoit la passionante mission "d'explorer le Ténéré en profondeur, dans le  but d'établir une ligne aérienne Paris -Tananarive ( Madagascar)commanditée par la Société de Géographie ainsi que par divers Ministères.

L'avion contient 8OOl d'essence et 99 litres d'huile, lui permettant une autonomie de plus de 1200 km, pour environ un moyenne de 145 km/h. Il est équipé  d'appareils photos permettant des prises de vues verticales et obliques.

Les camions de marque "Latil SP3"à essence transporte chacun 1600l d'essence,150l d'huile-auto et 100l d'huile-avion, 575 kgde pièce de rechange auto avion, 50kg d'armement, 250 kg de vivres, 600l d'eau et....90l de vin.

L'un de ces véhicules sera équipé d'un poste radio à onde longues et courtes, assurant la liaison avec d'une part l'avion et les stations au sol.

L'expédition quitte Tamanrasset le 6 mars, les camions et l'avion jouant respectivement leurs rôles respectifs d'éclaireurs: lorsque les camions découvrent un site susceptible de se prêter à un atterrisage, ils transmettent leur position à l'avion, qui les rejoint. A son tour celui ci reconnait la voie que les camions devront emprunter le lendemain et revient auprès d'eux avec, le cas échéant, un croquis représentant les difficultés du terrain qu'il leur faudra affronter.

Une seule panne camion et un ensablement général, nécessitant 2 jours de dégagement, viendront ternir le déroulement de cet expédition.

L'avion effectuera 83h17 au dessus des régions désertiques. Partit de Villacoublay, il aura parcouru environ 12000km à une moyenne de 130km/h.

Pensez à cliquer sur les photos pour les agrandir 

Bonjour les SUVistes

On ne peut pas parler d'expéditions sahariennes dans  le début des années 1900, sans parler du Général Laperrine......

Cet officier fut en effet le patron des compagnies sahariennes méharistes qui eurent la mission de pacifier le désert....

Puis, après un passage en Métropole pour commander le 18 eme Régiment de Chasseurs à Cheval, il revint en Afrique où il  prit le  commandement militaire des Territoires Sahariens.

A ce titre il reçu la mission de recenser les sites d'attérissages et d'étudier les pistes praticables pour le ravitaillement des avions appelés à survoler le Sahara, d'Alger au Niger.

Du 7 novembre 1918 au 23 juin 1919, il effectue une tournée d'inspection d'Ouargla à Agadès. Pendant six mois il parcouru prés de 5000 km tantôt en méhari ( le dromadaire, pas la Citroen....), tantôt en véhicule à bord d'une Fiat 15-ter ou Rochet Schneider 12 HP ( photo ci dessus)

Mais il mourut  le 5 mars 1920 lors d'un raid aérien au dessus du Sahara, son avion capotant lors d'un atterrisage forcé, en plein Tanezrouft. 

Bonjour les SUVistes

Les guerres ont cela de positif.....c'est qu'elles développent les prouesses industrielles, qui seront bien sûr dans un premier  temps nécessaire à l'anéantissement de l'adversaire.....mais qui par la suite participeront au confort de l'homme.

C'est en partie grâce à la première guerre mondiale et à l'invention de véhicules de plus en plus performants et fiables, que la conquête des zones inhospitalières du Sahara fut réalisée.

Dés le 6 mars 1916, un service postal bi hebdomadaire est réalisé par les équipages du train entre Touggourt et Ouargla, à l'aide de camionnettes à roues jumelées...

Muté à l'escadrille 301 de l'aviation tunisienne à Tataouine, le commandant Max de La Farge, dont je vous ai déja parlé dans les chapitres précedents, fait transformer de simple camionnettes Brasier en auto mitrailleuses.

Il faut dire qu'au delà de In Salah, tous les tribus sont en guerre contre les "roumis" mot chez les musulmans désignant un chrétien, ou un européen.......

Ces tribus attaquent de façon permanente nos colonnes, et les postes isolés, coupés de tout ravitaillement.

En mai 1917, une reconnaissance de 540 km est effectuée par ces "auto mitrailleuses" de Gabès à Ghadamès. Fort de ce succès, on renouvela l'expérience cette fois ci en essayant de parcourir 1000km, avec cinq véhicules, transportant 35 hommes, 9 mitrailleuses, 17000cartouches, de l'eau pour 4 jours, de l'essence et de l'huile,  et des vivres pour une semaine. en fait il fut parcouru 900km en cinq jours.

Descritif de ces auto mitrailleuses Brasiers:

- un moteur à 4 cylindresdéveloppant 15 cv

-transmission par chaine

-roues métallique pouvant être jumeleés à l'arrière

-réservoir de 65l conférant une autonomie de 250 km

- réservoir secondaire de 90l, situé dans le dossier des sièges avant permettant 350 km supplémentaires.

-poids en ordre de marche; 2T

-réservoir d'huile pour une autonomie de 300km

- réservoir d'eau de 75l placé sous la première banquette

-consommation donnée pour 30l /100

-Une mitrailleuse lègère se trouve sur le dossier avant

-une mitrailleuse lourde de calibre 8mm se trouve quant à elle sur le dossier arrière

- une caisse en tôle peremt l'arrimage de 4 pneus, ainsi que 8 caisses de 288 cartouches, et d'un affût trépied.