SUVEXPEDITION, le blog des baroudeurs Tout Terrain

Bonjour les SUVistes

reprenons notre voyage, qui nous avait mené dans les dunes de Cheggaga. Morad le roi du désert nous propose un autre lieu de bivouac plus à l'intérieur du massif des dunes de Cheggaga. Nous voilà repartit à travers des pistes sablonneuse toujours bordées d'une végétations inhabituelle ressemblant à de véritables cultures agricoles.

Par la radio de bord, qui relie nos véhicules, on apprends que l'on va s'arrêter pour ramasser du bois mort destiné au petit feu du bivouac de ce soir.

Le paysage verdoyant se transforme en un immense espace recouvert de petites dunettes assez faciles à franchir.

et soudain les grosses dunes apparaissent. Et c'est au pied de celles -ci que nous planterons notre bivouac......Mais en voulant manœuvrer pour positionner Béber   en fonction du vent qui sévit pratiquement en permanence, je m'ensable.....

Alors du coup on installe le bivouac là où il est.....Demain avec la rosé de la nuit le sable sera plus dur, et on aura plus de chance de le sortir de là. De plus l'eau servant à la vaisselle sera vidée aux pieds des roues AR durcissant le sable.....Une technique à Morad......

Le vent devient plus virulent et nous sommes obligés de manger dans la tente gonflable. Au moins nos amis auront connu les inconvénients d'un vent de sable!!!

Et certains préféreront dormir dans leur Duster plutôt que sous la tente, malgré une position assez inconfortable.

Le lendemain très tôt Morad nous quitte, car il dois servir de guide à des américains.....

Après un petit déj des plus copieux, et un démontage en règle du bivouac, je me risque à dégager Béber de son ensablement . Je dégage simplement le sable devant les roues, je passe la seconde petite, et voilà notre Berliet qui s'ébroue lentement de sa position.

Notre objectif aujourd'hui étant de rallier Foum Zguid en traversant le fameux lac Iriqui. Cette  traversée est un peu crispante, car les pluies de cet hiver on rendu le lac moins porteur, surtout pour un camion de 10 T. D'ailleurs à un moment donné, je constate que la surface du lac devient plus foncée, et je décide de changer de trajectoire......Mal m'en a pris c'est pire de ce côté et à un mètre près on a vraiment failli y rester.....Et un camion pris dans un shott c'est 2 à 3 jours de pelletage.

Enfin Foum Zguid est en vue. On en profite pour faire une pause casse croûte bien méritée......

Cette petite ville aux portes du désert, est en passe de devenir une grande ville de garnison....De nombreuses constructions jalonnent l'entrée de Foum Zguid. mais la petite place centrale est toujours aussi sympa et nous en profitons pour faire quelques réapprovisionnements de vivres. Puis à la sortie de la ville nous nous rendons dans une station service que l'on connait bien puisque l'an passée nous avions sympathisé avec le propriétaire. Un marocain ayant travaillé prés de 20 ans dans les mines de charbon en Lorraine, et qui une fois à la retraite,  est retourné au pays pour y monter cette petite station service et une petite compagnie de transport de personnes. Mais, nous a t'il indiqué il a toujours une petite maison en Lorraine, où il retourne une fois l'an faire la fête avec ses anciens collègues. Le dernier bivouac pour nos amis se déroula dans un petit paradis de ma connaissance, au milieu d'une palmeraie bordant un petit cours d'eau, et surplombée par une mjestueuse falaise. Ce soir comme c'est leur dernier bivouac, avant leur retour sur Marrakech, je sors le grand jeu, et je leur concocte un succulent magret de canard, suivi de bananes flambées au rhum de la jamaique......